The book of Ivy
Amy Engel
Éditions Lumen
342 pages

Résumé de couverture : Née pour trahir et faite pour tuer…
Sera-t-elle à la hauteur ? 

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple. 

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu. 

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche… 

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

POURQUOI J’AI VOULU LIRE CE ROMAN :
Tout le monde parlait en bien de ce livre. La note générale sur Livraddict est très haute dans les 17/18 sur 20. Le résumé lui-même était prometteur d’une dystopie renversante et tragique. Ce n’est donc pas surprenant que je veuille le découvrir. Je remercie Interforum Éditis Canada qui me l’ont envoyé en service presse à ma demande. J’ai rapidement profité de la lecture commune organisée sur le groupe facebook d’Une histoire à l’autre et accepter la proposition de Bulle de papier, Stéphanie, pour le lire en ce mois d’août.

CE QUE J’AI PENSÉ DE L’INTRODUCTION :
Il n’y a pas de prologue. On est directement plongé dans un monde qu’on ne connait pas encore. Ivy est entrain d’enfiler une robe avec l’aide de sa sœur et elle s’apprête à se marier. Les explications nous sont vite données et le mariage rapidement célébré. 

Déjà deux gros points négatifs m’ont sauté aux yeux. La première des filles qui est appelée se nomme Émily Thorne. Le même nom que la fille dans la série Revenge ! Pourtant, je n’écoute pas cette série, mais j’ai vu quelques extraits et ma mère m’en a beaucoup parler. Alors, ça m’a choquée. Ca me surprendrait beaucoup que se soit un hasard que le prénom et le nom soient les mêmes.

Et deuxièmement, Callie la sœur d’Ivy. Quand Ivy raconte ce qui s’est passé avec le chien et de quelle manière sa sœur n’a eu aucun scrupule à l’assassiner, j’ai juste eu envie de balancer ce livre. J’en ai marre de la cruauté animale tant dans la vraie vie que dans la fiction. Et puis, je savais que jamais je ne pourrais m’attacher à Callie. 

Alors pourquoi est-ce que j’ai continué ce livre ? Tout simplement parce que je me suis dis que cette intro ne pouvait pas donner le ton à tout le livre et que les choses seraient peut-être moins difficiles à lire.

CE QUE J’AI PENSÉ DE L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR :
Est-ce qu’il y a un élément déclencheur ? J’aurais tendance à dire non, mais il y en a toujours un dans les histoires même s’il n’est pas facile à identifier. Ici, il pourrait s’agir du mariage mais ce n’est pas vraiment ce qui déclenche l’histoire puisqu’il est prévu. 

En fait, l’élément déclencheur se serait plutôt la décision de Bishop à ne pas avoir voulu de Callie et attendre qu’il y ait le choix pour Ivy. C’est ça qui a tout changer. Callie aurait certainement fait ce que son père attendait d’elle et il n’y aurait pas eu d’histoire. 

Mais Ivy est très différente, et c’est tant mieux. Mais il faut attendre plusieurs chapitres avant de le savoir.

CE QUE J’AI PENSÉ DES PÉRIPÉTIES :
Honnêtement, j’ai beaucoup de difficulté à vous en parler parce qu’il n’y en a presque pas. L’histoire s’étire sur les 300 pages en nous parlant d’Ivy et de sa vie aux côtés de Bishop. Certains diraient que c’est charmant de voir évoluer la relation entre le couple et que le temps que ca prend est louable, mais pas moi. C’est trop long ! Il n’y pas d’action. L’histoire se borne à se passer chez eux ou au palais de justice. C’est monotone. 
 
Les rares scènes différentes qui se sont déroulées c’est lorsque Bishop a emmené Ivy pique-niquer et plonger et lorsqu’elle la suivit jusqu’à la barrière où elle a découvert qu’il donnait des vivres aux expulsés. J’aurais pris beaucoup d’autres de ces scènes car elles sont vraiment bien.

CE QUE J’AI PENSÉ DE L’INTRIGUE :
J’aimais bien l’intrigue que le résumé présentait. Une fille qui devait trahir et tuer. Une Amérique ravagée par les conséquences d’une guerre nucléaire. Une dystopie qui s’annonçait mouvementée en émotions. J’entretenais vraisemblablement de trop grandes attentes puisque ce fut complètement le contraire qui s’est produit. C’est tellement cliché au final ! La fille et le garçon qui viennent tout deux de familles rivales. La fille qui doit se rapprocher du garçon et le trahir pour le tuer pour que la famille qui a perdue puisse reprendre la place du gagnant. La fille qui finalement tombe amoureuse et qui change d’avis. C’est tellement prévisible ! Mais surtout, c’est du déjà vu. Je m’attendais à quelque chose de différent, d’original. L’intrigue est sans surprises. Un compte à rebours qui est sensé être haletant mais qui est complètement répétitif et ennuyeux.

CE QUE J’AI PENSÉ DES PERSONNAGES :
Il y a pas beaucoup de personnages, mais pour une fois je trouve que cela à du bon parce que la majorité qu’il y a sont détestables.

Ivy pour commencer est le genre d’héroïne qu’on aime ou qu’on déteste. Au contraire de Katniss ou Tris qu’on aime parce qu’elles ressortent du lot avec leur détermination à changer les choses et à désobéir, Ivy, elle, se contente d’obéir et de suivre comme un petit chien de poche. Si elle a de la répartit et qu’elle ne veut pas se montrer tendre avec Bishop et faire ce qu’on attend d’une épouse, elle est énervante et parfaitement prévisible. J’aurais aimé qu’elle soit plus attachante, plus prompt à avoir une opinion et qu’elle n’approuve pas aveuglément tous les dires de son père.

Je pense avoir préférée et en beaucoup mieux Bishop. Il a beau être le fils du président, il n’hésite pas à faire enrager sa mère, à aider les expulsés et à être en désaccord avec son père. Il se montre prévenant envers Ivy et il n’hésite pas une seule seconde à venir en aide et à faire bouger les choses avec Dylan et Meredith. J’ai adoré son côté attentionné, patient et surprenant. Il ne connait pas Ivy, pourtant il lui fait entièrement confiance. Il est sincère, compréhensif et intelligent.

Mais celle que j’ai le plus détestée, c’est Callie. Ah mon dieu que je n’ai jamais autant hais un personnage. Elle est horrible. Dès l’introduction je n’avais pas eu de sympathie pour elle et encore moins lorsqu’on a apprit ce qu’elle avait fais au chien. C’est une vraie salope, pardonnez-moi le terme. Elle ne pense qu’à se venger, elle est jalouse, et n’a absolument aucune conscience. La manière qu’elle traite Ivy est ignoble et elle est aussi pire que son père.

Le père d’Ivy est Callie est tout aussi horrible. Pourtant, ses intentions semblent bonnes mais il est tout aussi abject. Il parle de démocratie mais en obligeant les autres à l’avoir comme président pour commencer. Il se sert d’Ivy et c’est un menteur totalement indigne d’être un père.

C’est bizarre, mais j’ai préféré le président Latimer. Pourtant, à en croire l’histoire c’est lui le grand méchant. Mais il n’agit pas comme le père Westfall. Il est plus ouvert, plus sincère et il aime son fils beaucoup plus que le père d’Ivy envers sa fille.

Victoria est un personnage qui je pense réserve encore quelques surprises car je l’aime bien et qu’elle veut tout de même aider Ivy.

Mme Latimer est le personnage qui est le plus réaliste. Et malgré qu’elle soit aussi autoritaire, il y a quelque chose qui m’a bien plut.

J’ai détesté Dylan et Mark. Mais je n’ai pas compris Meredith.

CE QUE J’AI PENSÉ DU DÉNOUEMENT ET DE LA FIN :
Le compte à rebours étant enclenché depuis le début, nous savons qu’à la fin des trois mois, Ivy devra choisir entre exécuter la mission que son père lui a donnée ou le trahir pour protéger celui qu’elle aime. Pourtant, sa décision est facile à deviner depuis le début. Et au fur à mesure que l’histoire avançait il était clair qu’elle ne pourrait pas le faire. Ce n’est pas surprenant du tout vu que c’est toujours ce qui se passe dans ce genre de situation. Mais tout de même, je dois reconnaître que finalement la fin a eu un retournement plutôt inattendu. Je ne suis bien sur pas d’accord avec la décision d’Ivy mais comme elle est surprenante, elle donne envie de lire la suite.

CE QUE J’AI PENSÉ DU STYLE DE L’AUTEUR :
Je pense que le style de l’auteure est la seule chose que j’ai vraiment appréciée. Malgré mes difficultés avec l’intrigue et le manque d’action, la plume d’Amy Engel est fluide et le roman se lit vite. L’autre bon côté c’est qu’elle a aussi utilisée le style de narration que je préfère, en nous mettant dans la tête d’Ivy. Je pense que si elle avait utilisée le point de vue extérieur, je n’aurais tout simplement pas pu finir ma lecture. Mais ici, au moins Ivy nous donne envie de savoir comment ca va se terminer même si c’est prévisible.

EN CONCLUSION :
J’attendais beaucoup de ce livre et j’ai finalement été grandement déçue. Les clichés pleuvent tant au niveau des personnages que de l’intrigue. Le roman entier est centré sur l’histoire d’amour entre un Roméo et une Juliette improbables. Il n’y a pas d’action. C’est lent, c’est long, c’est plate. Je ne conseille absolument pas ce livre même si je n’ai pas vu d’autres avis négatifs que le miens. J’ai peut-être lu trop de dystopies dans ce genre, mais The book of Ivy n’était tout simplement pas pour moi.

Vous pouvez trouver l'avis plus que positif de ma partenaire Bubulle

 Je remercie Interforum Éditis Canada pour l'envoi de ce roman ! 
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